
SAUVEZ LES CHAUVES-SOURIS
LE PROJET
OBJECTIF
Ce projet a pour but de recueillir des données sur la localisation des maternités de chauves-souris sur le territoire de l’Abitibi-Témiscamingue. Ces données sont essentielles pour contribuer au plan de rétablissement de trois espèces menacées présentes dans la région.
COMMENT PARTICIPER
La population est invitée à signaler toute observation ou tout soupçon de présence d’une chauves-souris, que ce soit en nature ou en ville.
Si vous avez observé des chauves-souris, merci de remplir le formulaire.
ET ENSUITE ?
Après votre signalement, l’équipe du CREAT se rendra sur place pour :
Effectuer un décompte
Réaliser un inventaire acoustique pour identifier les espèces
Discuter des options de cohabitation ou de relocalisation
COMMENT RECONNAÎTRE LA PRÉSENCE DE CHAUVES-SOURIS ?
Leur vol saccadé et en zigzag, observable surtout durant la nuit
Des grattements et des petites vocalisations aigues
La présence de guano, c’est-à-dire de déjections s’apparentant aux crottes de souris, mais à l’aspect friable et contenant des restes d’insectes non-digérés
LES CHAUVES-SOURIS EN ABITIBI-TÉMISCAMINGUE
7 des 8 espèces présentes au Québec se retrouvent dans la région de l’Abitibi-Témiscamingue.
La petite chauve-souris brune
(Myotis lucifugus)
Photo : Frédérick Lelièvre, Ministère de l’Environnement, de la Lutte contre les changements climatiques, de la Faune et des Parcs
La pipistrelle de l’Est (Perimyotis subflavus)
Certaines sont résidentes, comme la petite chauve-souris brune et la chauve-souris nordique.
Tandis que d'autres sont migratrices, comme la chauve-souris rousse et la pipistrelle de l'Est.
Les espèces résidentes hibernent dans des lieux protégés (grottes, mines abandonnées, bâtiments), tandis que les migratrices quittent la région à l’automne pour passer l’hiver plus au sud.
Au Québec, la petite chauve-souris brune, la chauve-souris nordique et la pipistrelle de l’Est sont désignées comme espèces menacées. En effet, leur population a diminué de près de 90% en raison du syndrome du museau blanc, une infection fongique introduite sur le continent américain en 2006. Comme une femelle donne généralement naissance à un seul petit par année, la rétablissement des populations est très lent après un déclin.
Une chauve-souris atteinte du syndrome du museau blanc
Photo : Frédérick Lelièvre, MELCCFP
PROTÉGER LES MATERNITÉS
Au printemps, les femelles forment des colonies de quelques dizaines à quelques centaines d’individus pour mettre bas et élever leurs petits. Ces colonies, que l’on nomme maternités, sont cruciales pour la survie des jeunes et plus largement de l’espèce. Or, elles sont particulièrement vulnérables : le dérangement durant cette période peut entraîner l’abandon des petits ou la mort de la colonie. Dans un contexte où plusieurs espèces sont déjà en voie de disparition, chaque maternité compte.
Protéger ces lieux de reproduction est donc essentiel. La cohabitation avec les chauves-souris est non seulement possible, mais bénéfique, car elles jouent un rôle clé dans la régulation des insectes. Préserver leurs maternités, c’est contribuer activement à la survie de ces espèces fragiles.
POURQUOI LES PROTÉGER ?
Les chauves-souris sont des insecticides naturels. Elles consomment en moyenne de 600 à 1000 insectes par heure. Elles jouent ainsi un grand rôle dans la régulation des populations d’insectes nuisibles comme la livrée des forêts et la tordeuse des bourgeons d’épinettes.
La petite chauve-souris brune
Source - https://www.youtube.com/watch?v=C-WPpch_vE8

Testez vos connaissances sur les chauves-souris en répondant à notre quiz !
Photo : Jean Lapointe
Pour toutes questions ou besoin d’informations supplémentaire :
Chargée de projet
Laurianne Lamontagne
lauriannelamontagne@creat08.ca
819-762-5770